Prospective d’un avenir avec nucléaire.

Prospective d'un avenir avec nucléaire Add comments

 

PROSPECTIVE D’UN AVENIR AVEC NUCLEAIRE

 

nous l’avons vu dans notre premier point,l’énergie nucléaire n’est pas parfaite elle comporte de nombreux défauts mais nous avons vu aussi que le remplacement du nucléaire du nucléaire en France par une ou des autres énergies ne sera pas possible en gardant le même rythme de consommation à moins d’attendre assez longtemps et d’investir beaucoup d’argent. C’est pourquoi la France, faute de mieux pour le moment, doit continuer à se baser sur l’énergie nucléaire dans sa production d’électricité.

 

Tout d’abord faisons le point sur la situation actuelle du nucléaire en France:

 

L’énergie nucléaire est l’un des principaux éléments de la politique énergétique de la France,représente quasiment 80% de la production d’électricité en France.. En terme d’emplois, l’énergie nucléaire requiert 100 000 personnes en France à tous les postes liés à l’énergie nucléaire et aux centrales et ce, de manière directe ou indirecte. La France détient une part importante du marché mondial de l’énergie nucléaire. Le secteur de l’énergie nucléaire réalise en moyenne chaque année, un chiffre d’affaires à l’exportation compris entre 3 et 4,5 milliards d’euros, soit près de 16% de la facture énergétique. Au fil du temps, la France est de plus en plus indépendante en ce qui concerne l’énergie nucléaire puisque le taux d’indépendance en matière d ‘énergie nucléaire est d’environ 50% depuis la fin des années 80.L’enjeu majeur des années à venir concernant l’énergie nucléaire réside dans le traitement des rejets radioactifs issus de la production d’ énergie nucléaire et qui sont de plus en plus conséquents.

Le parc électronucléaire français est constitué de 58 réacteurs à eau sous pression d’électricité de France (EDF) répartis sur 19 sites auxquels s’ajoute le réacteur à neutrons rapides Phénix appartenant au CEA et dont la finalité est la recherche. En janvier 2005, l’âge moyen des centrales françaises en fonctionnement est de 19 ans (à partir de leur mise en service industriel).

(Ci-dessous les centrales nucléaires,leur localisation et leur puissance)-

 

source: DGEMP-DIREM. (Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie )

L’énergie nucléaire malgré qu’elle ne contribue pas au réchauffement climatique, permet une autonomie énergétique partielle et produit énormément d’énergie à une grande part de défauts. C’est pourquoi en France, au vu de la situation actuelle où aucune énergie ne peut remplacer le nucléaire et que le choix de continuer à dans investir dans cette énergie semble le plus probable, de nombreux projets voient le jour afin d’améliorer le nucléaire.

Premièrement, le réacteur nucléaire de troisième génération, EPR (European pressurised water reactor):

Le premier sera construit à Flamanville, dans la Manche. Cette technologie avancée offrirait de nouvelles évolutions, sur le plan de la sécurité, de l’environnement et des performances économiques d’après EDF :

  • l’environnement : l’EPR produit 14% de déchets en moins que ses prédécesseurs et le système de réfrigération complémentaire limite le réchauffement des rivières lors des rejets d’eau (grave problème survenu lors de la canicule de 2003)

  • l’économie : l’EPR est plus compétitif puisque sa puissance sera de 1.590 mégawatts au lieu de 1.500 actuellement pour une durée de vie de 60 ans contre 40 à 50 ans. De plus, selon Areva, l’électricité produite devrait être 10% moins chère que celle fournie par les réacteurs actuels.

 

  • la sécurité : le rechargement de combustible, qui intervient tous les trois ans, ne durera que 16 jours au lieu de 30 à 45 jours aujourd’hui. De plus, EDF estime que son expérience et les incidents qui surviennent sur ses centrales actuelles lui permettent de sécuriser davantage ses nouveaux équipements.

    Projet du réacteur EPR à Flamanville

 

 

Ensuite, les réacteurs de génération IV Dix pays sont convenus en 2001 d’un accord de coopération pour mener des recherches sur une nouvelle “génération” de systèmes nucléaires producteurs d’énergie ; par ordre alphabétique l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, le Canada, la Corée du Sud, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne, le Japon, et la Suisse. Les nouveaux réacteurs, objets de ces recherches, sont dits de “Génération IV”.

L’objectif de ces recherches est d’aboutir à des réacteurs compatibles avec un nucléaire durable et qui soit acceptable pour la société. Le cahier des charges demande qu’ils soient économes en combustibles, particulièrement sûrs, produisent un minimum de déchets et ne se prêtent pas au détournement de matières fissiles. Dans le cadre de cette initiative, six concepts de réacteurs ont été sélectionnés, dont quatre sont du type régénérateur, c’est-à-dire qu’ils régénèrent le combustible fissile qu’ils utilisent les déchets sont donc presque nuls. Les deux réacteur non « régénérateurs »sont des réacteurs à haute température qui ont un rendement thermique bien meilleur que les réacteurs classiques. Un de leurs intérêts est qu’ils pourraient avoir d’autres applications que la production d’électricité, en particulier la séparation de l’hydrogène pour remplacer le pétrole ou encore le dessalement de l’eau de mer ou la chimie industrielle.

Enfin le projet le plus ambitieux, l’ITER

L’International Thermonuclear Experimental Reactor (ITER, réacteur thermonucléaire expérimental international) est un projet de recherche-développement mené par sept parties pour prouver la faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire.

Le grand avantage de la fusion est que le deutérium et le lithium, qui est utilisé pour produire le tritium, employés dans le processus existent en grandes quantités - ils sont abondants sur terre et dans les océans. Cela n’est pas vrai du processus de fission : les réacteurs doivent utiliser de l’uranium, qui n’existe qu’en quantité limitée, ou un matériau semblable pour fonctionner. Mais il ne serait pas juste de dire que le processus de fusion est meilleur, parce que les appareils de fusion existants sont des appareils de recherche expérimentale, pas des réacteurs - les chercheurs essaient de découvrir comment utiliser la fusion pour produire de l’énergie. Si ITER réussit, ce sera le premier réacteur à fusion nucléaire capable de produire sensiblement plus d’électricité qu’il n’en consomme.  De plus nous pouvons parler de l’avancée en matière de sécurité parce que la quantité de carburant disponible à chaque instant n’est suffisante que pour quelques dizaines de secondes, contrairement à la fission où le carburant nécessaire au fonctionnement du réacteur pour plusieurs années est emmagasiné dans celui-ci. Enfin si la fusion permet de produire de l’énergie, elle en dégagera sensiblement plus que la fission nucléaire.

 

 

Leave a Reply

You must be logged in to post a comment.

WP Theme & Icons by N.Design Studio
Entries RSS Comments RSS Connexion